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PYRÉNÉES, CHEMINS DE TRAVERSE

Vire BERALDI - Balaïtous

Henri Béraldi

• La Vire Béraldi est située sur la flanc nord du Balaïtous entre la Brèche Peytier-Hossard [1] et la Brèche des Isards.
• En 1825 après l'ascension du Pic de Palas par erreur puis trois tentatives, le capitaine géodésien Pierre Eugène Félicien Peytier, le lieutenant géodésien Paul-Michel Hossard, Jean-Pierre Cousté (chasseur d'Arrens servant de guide) réalisent l'ascension du Balaïtous pour procéder à la triangulation de premier ordre [1]. Il étaient accompagnés de porteurs et d'un serviteur. Ils campèrent au sommet et renouvelèrent l'opération l'année suivante. Ces ascensions restèrent méconnues durant durant 39 ans et leurs auteurs durant 73 ans.
• En 1864, Charles Packe et le guide Jean-Pierre Gaspard atteignirent le sommet du Balaïtous par la crête sud-ouest (future Arête Packe-Russell [2]). croyant être les premiers au sommet, ils découvrent les débris du campement de leurs prédécesseurs (piquets de tente et traces de feu). Qui étaient-ils et par où étaient ils passés ?
• Le "Problème" était à résoudre. Les pyrénéistes de l'époque cherchèrent à percer cette double énigme.[1]
• En 1870, Henri Peslin et les guides Gaspard (Jean-Pierre ou Basile ?) et Bernard Trélaün [3] montèrent au Balaïtous par la brèche en V entre les deux pics où Russell avait "passé la tête" (future Brèche Peytier-Hossard [2]) mais n'osèrent pas emprunter la corniche sur le versant Nord (future Vire Beraldi).
• En 1898 Henri Béraldi (1849-1931) exhuma les rapports de ces officiers géodésiens. Il en fit un important compte-rendu dans ses ouvrages.
• En 1901, Henri Brulle, René d'Astorg et Célestin Passet cherchent et pensent avoir retrouvé l'itinéraire emprunté par les géodésiens. Partis du Plaa de Larribet, ils atteignent une brèche sur Las Néous "au delà de laquelle rien d'humain ne peut passer" disait Russell (future Brèche Russell [4]). Ils contournent le glacier du Pabat, passent la brèche (future Brèche Saget [5] déjà franchie par Russell), montent le glacier de l'Arraille et atteignent le point bas de l'arête (future Arête Peytier-Hossard [2]) puis la brèche en V entre les deux pics où Russell avait "passé la tête" (future Brèche Peytier-Hossard [2]). Ils poursuivent par une corniche (future Vire Beraldi), atteignent une brèche sur l'arête Nord-Ouest (future Brèche des Isards) et montent au sommet par un couloir (futur Couloir Lequeutre [6]).
• En 1904, sans être au courant de cette découverte, George et Charles Cadier cherchant de l'itinéraire des géodésiens suivent sensiblement le même itinéraire et arrivent à la même conclusion qu'Henri Brulle, René d'Astorg et Célestin Passet. Ils donnent au petit Balaïtous le nom de Cap Peytier-Hossard [2], à la Brèche où Russell avait "passé la tête" celui de Brèche Peytier-Hossard [2], à la corniche située après celle-ci le nom de Vire Béraldi et à la brèche sur l'arête Nord-Ouest le nom de Brèche des Isards.
• Mais la seconde partie du "Problème" du Balaïtous est loin d'être résolue. [2]

Localisation topographique

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Notes de renvois

Références