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La Pointe Centrale du Pic des Gourgs Blancs ou Tour Armengaud est située sur la crête frontière à l'ouest du Pic des Gourgs Blancs entre ce dernier et la Pointe Lourde-Rocheblave. [1]
En 1864, Henry Russell et le guide Jean Haurillon [2] atteignirent ce sommet lorsqu'ils réalisèrent l'ascension des Gourgs Blancs en remontant le couloir entre la pointe orientale (appelée plus tard Pointe Lourde-Rocheblave) et cette pointe centrale (Tour Armengaud).
En 1938, Jean Arlaud fit une chute mortelle sur la crête ouest des Gourgs Blancs en présence de Georges Camp et René Prada, non loin de la Pointe Centrale.
En 1988, Juan Buyse baptisa du nom de André Armengaud (1920-1994) cette pointe [3]. Celle-ci et non le Pic du Port d'Oô aurait pu à plus juste titre porter le nom de Pic Jean Arlaud [4]. Pour comble d'ironie, André Armengaud critiquait ouvertement le GDJ [5] et "son idole" Jean Arlaud.
Par la suite, la carte Editorial Alpina indiqua pour ce sommet Torre Armengaud.
En 2017, le Gouvernement d'Aragon publia une carte validant "El Proyecto Tresmiles" [3]. Ce 3000 a échappé à cette liste.
Juan BUYSE - Les 3000 des Pyrénées - J&D Editions 1991 - p. 186; 226-217; 239
Robert OLLIVIER, André ARMENGAUD, François COMET, Jean et Pierre RAVIER - Pyrénées centrales III, Vallée d'Aure et de Luchon - Ollivier R. 1969/1981 - p. 96
Gérard RAYNAUD - Les petites heures du pyrénéisme - Pin à crochets 2007 - p. 98-102
Henry RUSSELL - Souvenirs d'un Montagnard - MonHélios 2010 - p. 154
Francisco TERMENON, Robert AYMARD - Histoire d'une montagne, les Gourgs Blancs - In : Revue Pyrénées (Bulletin Pyrénéen) n°241 - janv. 2010 - p. 6-24